Passions etc…

Définition : Penchant vif et persistant pour quelque chose ou quelqu’un.

Constat 1 : Beaucoup de gens autour de moi sont liés à une ou deux passions.

Constat 2 : Je n’ai pas de passion.

En écrivant cette dernière phrase, certains d’entre vous diront “Mel, t’en as plein de passions!  Tu t’intéresse à tout!”.

Justement, je suis intéressée par tout ou presque. Y a pas un métier que je n’ai pas eu envie d’exercer (militaire à bonne soeur laïque en passant par libraire et fleuriste). D’où un cheminement scolaire puis professionnel hétérogène mais tout de même logique.

Côté loisirs, tout m’intéresse aussi! Je fais du crochet, je fais de la généalogie, je fais du jardinage, j’écris un blog, je fais de la cuisine, je fais de la photo, je fais des tableaux, je marche, je fais de la raquette en hiver, je trippe sur la danse (mais par manque de partenaire, je me suis pas lancée), je…. Bref, je pourrais aller loin comme ça. Pour faire simple j’ai trouvé des choses sur lesquelles je ne trippais pas : la chasse, la pêche et jouer d’un instrument. Les deux premiers, je suis pas capable rapport aux animaux. Je souffre en écrasant un insecte et je suis incapable d’enlever l’hameçon de la bouche d’un poisson même pour le rejeter à l’eau. Quant à la musique, je m’y suis essayée plus jeune, et je me suis aperçue que j’avais aucun intérêt (du à mon manque de patience et de coordination) pour cette discipline.

Dans ma tête, il y a environ une idée par heure qui germe. Et ça c’est une moyenne, car dans les temps de repos, ça fuse! C’est super diront certains, mais c’est aussi handicapant parfois.

Je mets en route beaucoup de ces intérêts, mais souvent je ne les mène pas à terme car mon intérêt n’est pas persistant. Mon arbre généalogique m’a hanté tout l’hiver dernier. J’y passais des heures, des soirées entières. Il a beaucoup avancé. Et puis du jour au lendemain, j’ai tout arrêté car le printemps est arrivé et le jardinage avec.

Le crochet : j’ai au moins 5 ouvrages en cours. Pas capable de me concentrer sur un seul, il faut que je change. Bon je finis toujours par les reprendre et les terminer et c’est là l’essentiel… mais tout de même… c’est long!

Cet été, pendant les vacances, j’ai trouvé une façon de garder mes idées en poche et de ne pas me laisser distraire par elles. Dès qu’une idée arrivait, je sortais ma caméra et je me filmais en parlant de l’idée. Notée, elle n’allait plus me trotter dans la tête et utiliser de l’espace inutilement dans ma mémoire.

Du coup en rentrant, j’ai sorti un carnet à idées et je les note. C’est plus pratique, surtout à la job! Possiblement qu’elles seront utilisées plus tard.

Ma question aujourd’hui est de savoir comment en faire un avantage et non un handicap. J’ai compris que j’ai besoin de les exprimer ces idées, mais surtout qu’elles soient encadrées par une autre personne, sinon elles peuvent prendre trop d’ampleur et deviennent moins réalisables et donc plus frustrantes.

Autour de moi, j’ai peu de personnes comme moi (ouf!), donc j’arrive à trouver des personnes qui m’encadrent et qui profitent de mes idées.

Nouveauté : J’arrive maintenant à remettre à plus tard mes nouvelles idées/envies. Par exemple, j’ai très envie de me mettre à la couture. La machine est déjà achetée. Mais je garde ça pour plus tard car si je me lançais dedans aujourd’hui, je n’aurais plus le temps pour ce qui est important actuellement (mes cours à l’université et les cours que je donne à La Cité collégiale).
La danse c’est pareil. Je garde ça dans un coin de mon carnet et dès que j’aurai dégagé un peu de temps (et que j’aurais réussi à convaincre Julien “C’est ça ou le mariage! Tu choisis!”), je m’y mettrai.

Voilà pour mes passions qui n’en sont pas puisqu’elles ne sont pas persistantes.

Et vous? quelles sont vos passions? 

Bon allez, je m’en vais de ce pas finir mon tapis en crochet, préparer mes cours et faire un brin de ménage (là c’est pas pantoute une passion! ).

Bises les lecteurs!